CHAPITRE VIII
AU SUJET DE L’HERMÉTISME
(fin)
 

L'ESOTERISME MUSICAL EN FRANCE 1750-1950. Joscelyn Godwin, Albin Michel, Paris 1991, 269 pages.

Nous considérons qu’il est important de souligner le travail de cet auteur, professeur de musique à la Colgate University de l’État de New York, et dont nous connaissons les ouvrages suivants : Athanasius Kircher (Thames & Hudson, Londres, 1979, il en existe une édition espagnole), Mystery Religions in The Ancient World, (Thames & Hudson, Londres, 1981), Robert Fludd (Swan, Madrid, 1987), The Mystery of the Seven Vowels (Phanes Press, Grand Rapids, 1991) et l’édition de Atalanta Fugiens, (Phanes Press, Grand Rapids, 1989, avec un enregistrement des Fugues sur cassette). Il a également publié ces dernières années The Chemical Welding of Christian Rosenkreutz; Harmony of the Spheres: A Sourcebook of the Pythagorean Tradition in Music, Music, Mysticism and Magic; Harmonies of Heaven and Earth et la traduction anglaise de Les États Multiples de l’Être de René Guénon. Développant des concepts traditionnels, les expliquant et donnant leur histoire, l’auteur recrée à chaque fois la cosmogonie grâce à ses publications, qui non seulement utilisent des textes anciens ­fondamentalement illustrés­ pour l’exégèse et l’herméneutique à travers de brefs commentaires, clairs et précis, mais aussi son propre discours se fond dans celui de la Tradition Hermétique, arrivant tout naturellement à ne faire qu’un avec ce dernier.

Au sujet du livre qui nous occupe, nous dirons que beaucoup des thèmes traités, car il ne se limite pas à donner une version actualisée de la théorie musicale traditionnelle (Pythagore, Platon, néoplatoniciens, etc.), ce qui serait déjà une grande réalisation, sinon qu’il recherche, à travers l’apparition de ses idées dans l’Histoire, et plus particulièrement en France (1750-1950), l’origine même de la pensée ésotérique et hermétique qui les a conçues, s’exprimant dans des œuvres et des auteurs suffisamment proches pour être extrêmement actuels et y découvrir des proportions, des harmonies et des rythmes, au sein desquels nous vivons et qui constituent, en somme, la musique même, considérée comme le miroir du cosmos tout entier. Et de même que les travaux historiques de Frances Yates établissent avec clarté le sérieux des propositions hermétiques, alchimistes et rosicruciennes, et leur immense importance historique, cette œuvre nous démontre que cette pensée n’a pas cessé d’exister en Occident jusqu’à nos jours, s’exprimant aussi d’une manière musicale. De l’appréciation consacrée à Isaac Newton et la correction de la légende attribuée à Pythagore au sujet de la proportion 6 :8 :9 :12, par celle de ses carrés 36 :64 :81 :144, et les conséquences issues par la suite de cette "découverte" de Newton, jusqu’à Eric Satie, Edmond Bailly, Jean Thamar (et d’autres auteurs influencés par Guénon, dont il mentionne spécialement les articles parus dans La Gnose 1910-1912), en passant par Wronski, Fabre d’Olivet et Saint Yves d’Alveydre, ce livre nous conduit de surprise en surprise sur un sentier de découvertes joyeux, sonore et mesuré, comme le style même de l’œuvre, ce qui lui donne encore plus de mérite lorsque l’on sait que l’auteur, anglais d’origine, a écrit ces textes directement en français.


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ARKTOS. The Polar Myth in Science, Symbolism, and Nazi Survival. Joscelyn Godwin. Phanes Press, PO Box 6114, Grand Rapids, MI 49516 USA. 1993.

Commencer à lire ce livre représente une aventure passionnante ; en effet, dès les premières pages, nous nous sentons impliqués dans un monde d’images, d’œuvres et d’auteurs, qui jalonnent un chemin semé de clefs et d’étonnements, qui brillent par la manière dont l’auteur manie les différentes idées et éléments, les faisant parfaitement s’articuler et se correspondre. Joscelyn Godwin utilise pour ce faire une méthode déjà éprouvée dans d’autres de ses œuvres, comme : The Harmony of the Spheres: A Sourcebook of the Pythagorean Tradition in Music (Inner Traditions International, U. S. A.) et L’Ésotérisme Musical en France déjà mentionnée, qui conjugue l’érudition minutieuse des idées ésotériques et leur apparition historique, avec leur contenu et leur réalisation. Il faudrait ajouter à tout ce qui précède le style rafraîchissant et élégant de l’auteur, son sens de l’humour et, surtout, insister sur la fluidité du discours et l’art de la narration qui rendent sa lecture si intéressante, et fomentent la recherche sur divers thèmes en rapport avec la Connaissance.

Joscelyn Godwin utilise avec respect et liberté l’œuvre de René Guénon ­de qui il a traduit en anglais Les États Multiples de l’Être et dont le Roi du Monde n’est pas sans analogie avec ce livre­ et en distingue des aspects que ceux qui la connaissent n’ont généralement que peu explorés, faisant toujours ressortir sa valeur métaphysique.

Nous avons été quant à nous particulièrement intéressés par le livre dans la mesure où il traite de la symbolique du pôle, ou plutôt des pôles, idée qui est bien évidement liée à tout symbolisme cosmogonique et à d’innombrables thèmes ésotériques possédant des rapports étroits, comme l’unité espace-temps, la théorie des cycles, l’ontologie et l’anthropologie.

Sur ce point, nous voulons signaler la correspondance entre Shambala et Agartha ­deux sujets qui sont amplement abordés dans le livre­ en tant que les deux pôles d’un axe unique, tout à fait analogue au symbolisme de la montagne et la caverne. En effet, Shambala est la cité du ciel, bâtie de pierres précieuses, comme la Jérusalem Céleste. Elle couronne la fin d’un cycle et elle est la patrie musicale verte, blanche et lumineuse des bienheureux. Ce territoire demeure cependant en-dehors de l’humain et peut donc être aussi l’expression des désirs et des appétits de l’homme, un lieu imaginaire et fantaisiste où l’on peut accéder par le "voyage astral" ou la "méditation" psychologique, ou simplement en lui donnant crédit dans ses rêves personnels.

Agartha est au contraire un espace réel, quoique inaccessible aux regards et aux désirs des simples mortels. C’est aussi un lieu obscur et souterrain comme l’âme humaine, la caverne, et l’intériorité, dont elle est la représentation. Les habitants de l’Agartha ont commencé à prendre leur être propre comme l’athanor, le four de l’expérience alchimique, et, par leur travail et la grâce des Dieux, sont parvenus à former part des milieux et des classes de l’Église Secrète, ainsi qu’à percevoir la proximité du Mystère et compter sur la présence permanente du Roi du Monde, ce qui leur fait considérer les allégories intrinsèquement fausses puisqu’elles nient, par leur nature propre, la réalité métaphysique et l’authentique monde spirituel (ou intellectuel) que l’on atteint grâce au séjour dans la grotte, comme le sait bien tout aspirant yogi de l’Himalaya. Agartha n’est pas dehors sinon dedans, et est beaucoup plus réelle que tout autre phénomène, être ou chose. C’est pour cela que, sans avoir besoin de rien ni de personne, elle est demeurée et demeurera identique à elle-même dans les conditions actuelles de l’existence terrestre, comme le refuge de l’immanence divine, que contient le macrocosme de la Shekinah et le microcosme du Luz, noix ou amande d’immortalité, que la Kabbale situe symboliquement à la base de la colonne vertébrale de l’homme. Les habitants de l’Agartha ont dû parcourir un chemin inversé par rapport à la "normale" et au "naturel", et remonter une voie d’ascension progressive, pénible et semée d’épreuves ; un pèlerinage à l’intérieur de la caverne, qui leur a permis de transformer leurs excréments en pierres précieuses et les a convertis en citoyens de la patrie authentique, c’est-à-dire véritablement universels et reliés au gouvernement interne du monde.

Mais ce n’est pas le cas d’Adolf Hitler, ni de Miguel Serrano, ni du national-socialisme ou toute autre groupe politique de pensée littérale. Ce n’est pas non plus celui d’un expert en escalade et montagne comme Marco Pallis (voir Le Chemin et La Montagne. Kier Bs. As. 1973) ou celui des conjectures pseudo-scientifiques des Velikovsky et compagnie, aussi peu sérieux qu’obsédés, quoique leurs élucubrations déconditionnent. C’est cependant le cas des recherches sur la lumière et la pensée chiite, menées par Henry Corbin, et celui d’autres penseurs connaissant ou ayant connu parfaitement la Philosophie Pérenne, amplement cités dans cet ouvrage que nous n’hésitons pas à recommander à nos lecteurs, qui représente également une bonne opportunité pour les éditeurs, ainsi que le laisse voir le sujet traité et mis en relief dans le titre, et surtout pour la facilité et l’intérêt avec lesquels se lit ce livre, presque comme un roman d’aventures.


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LA IMAGINACION CREADORA en el sufismo de Ibn ‘Arabi (L’IMAGINATION CRÉATRICE dans le soufisme d’Ibn Arabi). Henry Corbin. Ensayos/Destino, Barcelona, 1993. 480 pages.

C’est avec approbation que nous avons accueilli la traduction de ce livre qui, pour autant que nous le sachions, est le premier ouvrage publié de l’œuvre considérable d’Henry Corbin, mis à part quelques études dans les encyclopédies auxquelles l’auteur a participé. Les œuvres complètes de Corbin sont aussi difficiles à publier que difficiles à citer ; la raison en est que l’auteur a centré son travail sur la Tradition Islamique, et plus spécialement sur le chiisme iranien, ce qui suffit à le situer comme spécialiste, selon certains critères. La production de Corbin est néanmoins universelle, non seulement parce qu’elle se réfère directement aux Principes, mais aussi parce qu’elle mentionne d’autres traditions dont les ésotérismes coïncident avec ceux des maîtres soufis ; c’est la raison pour laquelle nous considérons bien choisie la décision de l’éditeur Ensayos/Destino de mettre en avant le titre « L’Imagination Créatrice », qui est en réalité le thème du livre, et de sous-titrer « dans le soufisme d’Ibn Arabi », qui est aussi universel et permet la description du monde intermédiaire (angélique) et de la Cosmogonie de la Tradition Unanime en tant que support de la Connaissance Métaphysique,

En effet, l’intérêt central de ce livre réside dans la description du plan que Henry Corbin appelle imaginaire, qu’il ne faut surtout pas confondre avec la simple imagination psychologique ou la fantaisie, qu’elle soit individuelle ou collective. Cet espace intermédiaire, peuplé d’esprits et d’entités en tous genres qui existent, par analogie, aussi bien dans le macrocosme que dans le microcosme, a toujours été l’objet d’études et d’expériences de la part des divers ésotérismes et a été profondément lié à la religion, à la magie, et même aux sciences naturelles. Ce livre constitue en outre une magnifique introduction au soufisme islamique, rien de moins que de la main d’Ibn Arabi qui fut peut-être le maître le plus important de cette tradition, et pour tout ce que l’on pourrait appeler, selon Corbin, une « théosophie de la lumière ». De fait, nous parlons de l’auteur d’autres œuvres aussi importantes que L'Homme de Lumière dans le soufisme iranien, Editions Présence, 1971, Avicenne et le récit visionnaire, L'île Verte, 1979, ou En Islam iranien: Aspects spirituels et philosophiques, Gallimard, 1978, quatre volumes, qui serait bien accueillies, croyons-nous, par le public en général et par ceux qu’intéressent la Philosophie, les religions ou l’ésotérisme. L’on peut également trouver, en espagnol, La Philosophie Islamique de ses Origines à la Mort d’Averroès, dans Histoire de la Philosophie, XXIe siècle, Mexico 1972.

Insistons sur l’érudition de Corbin, son extrême clarté à beaucoup d’aspects et la beauté de son langage rigoureux et poétique.


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MUSIQUE ET SYMBOLISME Résonances cosmiques des instruments et des œuvres. Roger J. V. Cotte. Ed. Dangles, St-Jean-de-Braye, France 1988. 238 pages.

Dès le premier chapitre de cette intéressante étude, l’auteur indique l’angle d’approche de ses investigations et nous immerge immédiatement dans la musique des sphères et le rapport entre la gamme et le cosmos, figuré par les sept planètes, le tout régi par les lois du nombre, comme l’avaient bien compris Pythagore et Platon. La musique est donc une symbolique, et l’auteur répète, citant Jacques Chailley : « Le monde est musique et la musique est nombre. La musique est donc symbole, manifestation sensible de l'ordre du monde. Approfondir les lois numériques de la musique est le moyen le plus sûr de parvenir à la connaissance, par analogie, des lois les plus secrètes du Cosmos ». Cette idée guide ses recherches, qui l’amènent à étudier les divers instruments antiques, en particulier ceux qui sont cités dans la Bible, et à enquêter au moyen de l’historiographie, sur bien d’autres thèmes appartenant au domaine proprement musical ainsi que sur le rapport avec le symbole, la numérologie, l’astrologie, la couleur, le blason, les cartes du Tarot, c’est-à-dire l’iconographie et autres, chemins symboliques qui confluent et s’alternent en se complétant de façon analogico-magique, ce qui signale une voie symbolique pour laquelle la musique et son développement historique en Occident, depuis les Grecs, sont la base du processus de Connaissance ; un ésotérisme musical, qui s’est vérifié chez des musiciens de l’envergure de Mozart, Liszt, Beethoven ou Éric Satie, francs-maçons reconnus ou hermétistes rose-croix. Roger J. V. Cotte développe une symbolique nous permettant de voguer en un voyage qui intéressera aussi bien les étudiants de la Science Sacrée que les exécutants, les dilettantes, et le public curieux ou cultivé en général.


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SONG OF THE COSMOS, An Introduction to Traditional Cosmology. Arthur Versluis. Prism Press, Great Britain 1991. 141 pages.

Comme son titre l’indique, l’auteur expose dans « Le Chant du Cosmos », à travers diverses traditions, comment l’être humain a toujours perçu ce chant, ce son universel, l’entière manifestation, dont l’homme, comme le microcosme, est le reflet. Bien qu’en apparence les différentes traditions se contredisent à plusieurs aspects, elles se réfèrent fondamentalement à la même chose, puisqu’elles se détachent toutes comme des « branches révélatrices » d’un unique tronc central et primordial, dont les racines plongent dans le ciel.

C’est un livre « reconstructeur » dit Versluis, car il « reconstitue autant qu’il est possible » ce qu’a oublié l’homme moderne, complètement éloigné et ignorant de ses origines, incapable de percevoir au-delà des apparences du visible : son rôle central et unificateur dans l’univers et, à travers sa compréhension et la réalisation, au moyen de la Tradition, révélatrice des différents états ou mondes hiérarchisés de l’être, entreprendre l’ascension vers le Pôle Supérieur et « les états transcendants et supra-humains ».

Nous avons été surpris par le fait que, s’agissant d’un livre sur la cosmogonie traditionnelle et métaphysique, l’auteur s’y réfère comme à « la tradition religieuse », alors que les deux termes se contredisent : le premier fait référence à l’enseignement ésotérique et l’autre à l’exotérique. Il déclare dans sa note Nº 1 : « Par "traditionnel", j’entends ce qui est reçu suivant une ligne d’enseignements qui s’étend au-delà de la lointaine antiquité, et par "pratique", je fais référence à ces formes de vie que l’on trouve dans les religions Aborigènes, le Bouddhisme, le Christianisme, l’Hindouisme, l’Islam, le Judaïsme et le Taoïsme. »

Nous ne pouvons être d’accord avec cette affirmation ambiguë. L’auteur se réfère sans aucun doute à différents rites, mais il y a une différence entre rites sacrés et initiatiques, et pratiques et cérémonies religieuses. Tout dépend de la manière de l’envisager, et à cet aspect, "l’esprit religieux" tout comme "l’art religieux" ne sont autre chose qu’une pieuse allégorie sentimentale de ce que les symboles manifestent véritablement. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas, au sein des religions, des organisations, des groupes et des individualités ésotériques réellement initiatiques, toujours vivantes, qui donnent son sens à toute la pompe religieuse dont elles sont l’origine.

Nous comprenons que l’auteur utilise ces termes, car le livre est dédié à F. Schuon, qui parle dans son œuvre de Religion Pérenne, ce qui est confondre la cosmogonie, et surtout la métaphysique, avec la simple religion ou dévotion, chose que Guénon, à qui le livre est également dédié, a refusé comme étant une erreur.

Hors de ces trois traditions possédant des pratiques religieuses, à savoir, les traditions Abrahamiques ou traditions du Livre ­qui par ailleurs débouchent tôt ou tard sur le fondamentalisme­, l’Islam, le Judaïsme et le Christianisme, les autres, Taoïsme, Hindouisme et Bouddhisme, etc., en tête, n’étant pas religieuses mais métaphysiques, et leurs rites étant ésotériques et non pas de simples cérémonies vides d’ésotérisme, à l’instar de la Maçonnerie, la Tradition Hermétique et le Chamanisme, qui sont des traditions totalement ésotériques en rapport avec l’initiatique, les rites sacrés et ceux de la Connaissance, à l’opposé des actes religieux auxquels l’on se présente dans un esprit proche de celui des célébrations civiles, aussi noble que soit tout cela. Bien que l’on comprenne que le terme est employé ici dans sont sens le plus ample, général et étymologique de re-lier, nous observons que tout ceci prête à confusion, et la provoque en effet chez ceux qui possèdent une vision religieuse, puisqu’ils assimilent la Connaissance à la simple dévotion à un Dieu personnel.

Pour terminer, nous voulons préciser que le mot religion, tout comme celui de "mysticisme" ou homo religiosus, s’utilise généralement, aux États-Unis, d’une façon large et qu’il signifie l’opposé du plus matériel et grossier. Nous ne savons pas si c’est le cas, ou en partie, mais nous insistons, les rites ne sont pas simplement des pratiques religieuses tout comme les symboles ne sont pas seulement des allégories de leurs significations.

D’un autre côté, le livre offre de nombreuses notes et citations d’auteurs et de textes sacrés de diverses traditions, outre d’intéressantes gravures, ce qui rend sa lecture extrêmement recommandable.


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COLLOQUE INTERNATIONAL « POUVOIR DU SYMBOLE »

Ce XIIe Colloque International s’est célébré à Paris les 7 et 8 décembre 1996, présidé par Émile Poulat et organisé par l’École Pratique des Hautes Études de la Sorbonne et la revue Politica Hermetica, avec les interventions suivantes : Bernardo Schiavetta: Approches "ésotériques" du symbole; Anne-Marie Mercier-Faivre: Le langage d'images du Monde primitif de Court de Gebelin; PierLuigi Zoccatelli et Jean-Pierre Brach: Courants renaissants de réforme spirituelle et leurs incidences; Pierre Chevallier: La consécration du Temple de la Mère Loge Ecossaise du Contrat social à l'Hôtel de Bullion, le 13 décembre 1779; Pierre Mollier: La déchristianisation des rituels de Rose-Croix au XIXeme siècle; Luc Nefontaine: La Maçonnerie comme religiosité séculière; Jean-Pierre Laurant: Polysémie symbolique dans un discours maçonnique chrétien (1812-1813), le cas de François-Nicolas Noèl; Michel Bouvier: La symbolique du corps dans la pensée politique de Georges Renard; André Buisine et Julien Feydy: Autour d'un calme bloc, une promenade au Champ de Mars.

POLITICA HERMETICA. L'Age d'Homme, 5, rue Férou, 75006 Paris.

Cette revue en français, comptant 225 pages environ et paraissant une fois par an, a sorti depuis sa fondation neuf numéros consacrés respectivement aux thèmes suivants : Metaphysique et politique, Guénon y Evola [1987]; Doctrine de la race et traditión; Gnostiques et mystiques autour de la Revolution française; Maçonnerie et antimaçonnisme, de l’enigme à la dénonciation; Secret, initiations et sociétés modernes; Le complot; Les postérités de la théosophie, du Théosophisme au New Age; Porphétisme et politique; Esotérisme et socialisme [1995]. La publication de travaux, d’articles, de notes, de critiques de livres, etc., est d’une grande variété quant au matériel et aux différentes optiques, tout en maintenant toujours un bon niveau informatif et intellectuel. Jean-Pierre Laurant et Jean-Pierre Brach sont respectivement directeur scientifique et rédacteur en chef. (Voir également la note précédente sur le Colloque « Le Pouvoir du Symbole »).

Le Nº 3 reprend une partie de l’éditorial du premier numéro dans sa « Déclaration de principes » : « Ni secte ni laboratoire, soucieuse de prospective autant que d’histoire, Politica hermetica n’entend pas séparer l’herméneutique de l’heuristique, reçoit l’ésotérisme pour ce qu’il se donne et considère la politique pour ce qu’elle figure. Dans ces conditions, Politica hermetica ne s’engage, sinon à comprendre et à rassembler pour comprendre. Toute autre attitude ne saurait la concerner, encore moins la requérir. »

Le Nº 4, consacré à « Maçonnerie et antimaçonnisme », nous offre le sommaire suivant : ACTES DU Veme COLLOQUE: "Secret maçonnique et antimaçonnisme". Sénat, salle Clémenceau, sous la présidence d'Emile Poulat. Alain Gouhier: Exposé introductif: voies secrètes. Claude Gaignebet: Le dieu caché des Old Charges. Pierre Chevalier: Quelques lumières inédites sur la question du serment maçonnique. Michel Jarrigue: La Franc-Maçonnerie démasquée, d'après un fonds inédit de la Bibliothèque nationale. Jean-Pierre Laurant: Le dossier Léo Taxil du fonds Jean Baylot de la Bibliothèque nationale. Lucien Sabah: Les fiches Bidegain, conséquences d'un secret. Pierre Barrucand: Quelques aspects de l'antimaçonnisme, le cas de Paul Rosen. ETUDES: Alain Gouhier: Jean Borella, La crise du symbolisme religieux. Francis Bertin: Autour de trois livres de Paul Sérant. Portrait, François Vallery-Radot: Un adversaire loyal de la Maçonnerie: Robert Vallery-Radot (1885-1970). Comptes rendus d'ouvrages. Parmi les livres et les revues reçus. Activités.

XIIIe Colloque International Politica Hermetica: "Les Contrées Secretes". Cet événement eut lieu les 6 et 7 décembre 1997 à la Sorbonne, sous la présidence d’Émile Poulart, avec les participations suivantes : Philippe Lefèvre: "Le Temple de Jérusalem"; Pierre Lory: "Le symbolisme de Jérusalem dans la mystique musulmane"; Umberto Bartocci: "Une utopie scientifique: à la découverte d'un nouveau monde"; Patrick Tacussel: "Migration des âmes et harmonie terrestre dans la pensée de Charles Fourrier"; Serge Plantureux: "Pourquoi Saragosse? Les voyages de Potocki"; Patrick Lequet: "Le Hiéron du Val d'Or et l'ésotérisme chrétien autour de Paray-Le-Monial"; Arturo Espejo: "Le sens caché du rationalisme moderne: la modernité européenne et la conception de Brasilia"; David Gattegno: "La 'contrée cachée' dans l'écu d'armes".


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GNOSIS A Journal of the Western Inner Traditions. P.O. Box 14217, San Francisco, CA 94114 U.S.A. Sort quatre fois par an.

Publisher/Editor-in-chief: Jay Kinney. Richard Smoley: Nº 31. Spring 1994. Introduction: A Glimpse of Eastern Expanses; Stephan A. Holler: Esoteric Russia; Igor Kungurtsev and Olga Luchakova: The Unknown Russian Mysticism; Adrian Ivakhiv: The Cosmos of the Ancient Slavs; Siobhán Houston: Turning to Orthodoxy; Valentin Tomberg: The Eastern European Conception of Suffering; Alexei Bagdanov: Daniil Andreev: Herald of Unseen Worlds; Paul Tice: The Bogomils: Gnostics of Old Bulgaria; Richard Smoley and Jay Kinney: What is Esotericism? Interview with Antoine Faivre.

Nous recommandons à nos lecteurs cette revue d’une grande qualité et très bien illustrée, qui présente des numéros monographiques consacrés à divers thèmes ésotériques et nous dévoile tout spécialement un panorama de ces idées aux États-Unis. C’est un effort considérable, que le Nº 31 a atteint. Nous ne pouvons, par manque de place, faire une critique en profondeur de ses caractéristiques (apparemment parfois apparentées à la Nouvelle Ère), mais nous y reviendrons.

Nº 37. Automne 1995. 10e anniversaire. SOMMAIRE: Editorial: Richard Smoley, Editor. Introduction: Days of Future Past by Jay Kinney; State of the Hidden Arts; The Hidden Wisdom of Psalmody by Cynthia Bourgeault; Tradition and Truth: A GNOSIS Interview with Huston Smith by Richard Smoley and Jay Kinney; Israel Regardie, the Golden Dawn, and Psichotherapy by Cris Monnastre and David Griffin; Cleaving to God by Shefa Gold; Alchemia, Art by Harry S. Robbins; Islam, Tradition, and the West: A GNOSIS Interview with Seyyed Hossein Nasr by Jay Kinney; Calling Cthulhu by Erik Davis; The Stoic Way of Nature by Michael McNierney; Departments: Up Front; Forum; News & Notes Including: the Return of the Sacred Prostitute; Book Reviews; Classifieds.

C’est le dixième anniversaire d’une revue trimestrielle de 86 pages. Tout au long de ses dix ans de parution, GNOSIS a pu recueillir un vaste panorama des diverses formes d’expression de l’ésotérisme contemporain, un échantillonnage qui n’oublie pratiquement aucun point de vue.

Nº 42. Hiver 1997. "Death & The After Life". SOMMAIRE: Introduction: The Big Unknown by Jay Kinney; Thomas Murphy: Don Juan and Death; Joscelyn Godwin: The case against reincarnation; K. Paul Johnson: Afterlife visions of a sleeping prophet; Judy Harrow: Coup de Grace: Neo-pagan ethics and assisted suicide; Cynthia Bourgeault: Meeting in the body of hope; Mary-Frances Taffe: Standing between life and death; Edward Hoffman: Kabbalah and the Afterlife Departments: Up Front; Forum; News & Notes; Book Reviews; Classifieds; Special Forum: The Enneagram in Contention.

Parmi les articles, celui de J. Godwin se distingue pour sa clarté à exprimer ce qu’a écrit René Guénon au sujet de la réincarnation, la transmigration, la métempsycose, le rendant parfaitement accessible aux lecteurs et dans un style non dénué d’humour.

Nº 47. Printemps 1998 : "Prayer & Meditation". 90 pages.

Nº 50. Hiver 1999 : "Good & Evil". 82 pages. Dans la section News & Notes de ce numéro, figure une note signée par l’éditeur Richard Smoley se référant à la mort de Schuon et aux problèmes que sa tariqah eut à Bloomington avec la justice et le sexe. Sur nous, il est dit en substance : « D’aucuns ont mis Schuon en question sur le plan doctrinal. Federico Gonzalez, directeur de SYMBOLOS, une revue traditionnelle en langue espagnole, basée au Guatemala, se réfère aux ouvrages de Schuon comme "une adultération de l’œuvre de Guénon". Gonzalez remet en question l’une des affirmations centrales de Schuon : que le salut n’est possible qu’au sein de l’une des grandes religions "révélées". Gonzalez se questionne également sur l’affirmation disant que Schuon a recueilli l’héritage de Guénon, ajoutant que la "supposée école traditionaliste... est une invention de Schuon lui-même et de ses partisans." »

« La mort d’un homme nous amène à prendre une part de son héritage, et il en est ainsi pour Schuon. Au niveau personnel, il existe de la part d’ex-disciples irrités, un matériel suffisant pour suggérer que les histoires de manipulation psychologique et sexuelle ne sont pas dénuées de fondement. »

« Parmi les enseignements centraux de Schuon, le premier ­qu’il y a une "unité transcendante" dans les religions­ a beaucoup de mérite. Simultanément, cela ne lui appartient pas en propre, puisque Guénon l’avait proclamé auparavant et, avant ce dernier, H.P. Blavatsky, qui est généralement vilipendée par les traditionalistes. Si cette idée est assumée dans l’héritage spirituel de l’humanité ­comme cela devrait être­ Schuon sera remémoré, non pas comme son premier et meilleur exposant, mais comme un maillon d’une longue chaîne de personnes ayant tous dit plus ou moins la même chose » (page 13, Frithjof Schuon : A Brief Appraisal).

Nous avons malheureusement appris que cette populaire et excellente revue a dû cesser sa publication.


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ALEXANDRIA The Journal of the Western Cosmological Traditions. PO Box 6114, Grand Rapids, MI 49516 USA.

Cette excellente revue annuelle, dirigée par David R. Fideler, paraît pour la première fois, avec presque 400 pages de texte. Ainsi que l’indique son sous-titre, elle s’occupe de la Tradition d’Occident. En voici le contenu, dont nous distinguons, pour différentes raisons, les articles de Christopher Bamford et Joscelyn Godwin. David R. Fideler: Introduction; Kathleen Raine: Revisioning the Sacred for Our Time; Lee Irwin: The Orphic Mystery: Harmony and Mediation; R. C. Hogart: Hymns of Orpheus: Mutations; John Michell: Michael Maier's Alchemical Quadrature of the Circle; Kristi A. Groberg: The Eternal Feminine; Gregory Shaw: Emboding the Stars: Iamblicus and the Transformation of Platonic Paideia; Dana Wilde: Galaxies and Photons; Christopher Bamford: Esotericism Today: The Example of Henry Corbin; John Carey: The Waters of Vision and the Gods of Skill; David R. Fideler: The Path Toward the Grail: The Hermetic Sources and Structure of Wolfram con Eschenbach's Parzival; Joscelyn Godwin: The Creation of a Universal System: Saint-Yves d'Alveydre and his Archeometer; Flora R. Levin: Aspects of Ancient Greek Music; Michael Hornum: A Plotinian Solution to a Vedantic Problem; Arthur Versluis: 'Gnosticism,' Ancient and Modern; Stephen Ronan: Hekate's Iynx: An Ancient Theurgical Tool.

ALEXANDRIA est une publication de Phanes Press, éditeur qui présente une collection importante et variée de publications en anglais en rapport avec la Tradition Hermétique, l’Alchimie, le Platonisme, le Gnosticisme, le Néoplatonisme, et la Science et l’Art Sacrés en général.

Nº 2. Sommaire : David Fideler: Introduction: Cosmopolis, or the New Alexandria; Edward Parsons: The Museum at Alexandria; Adam McLean: A Note on the Muses; A Report from UNESCO: Bibliotheca Alexandrina: The Revival of the First Universal Library; Eric Mueller: Alexandria: Past, Present, and Future; Nancy Nietupski: Hypatia of Alexandria: Mathematician, Astronomer, and Philosopher; Translated by Jeremiah Reedy: The Life of Hypatia from The Suda; Socrates Scholasticus: The Life of Hypatia; John, Bishop of Nikiu: The Life of Hypatia; Shawn Eyer: Psychedelic Effects and the Eleusinian Mysteries; David Fideler: The Science and Art of Animating Statues; Therese Schroeder-Sheker: The Alchemical Harp of Mechtild of Hackeborn; Jane Thigpen: The Fish Bride; Siemen Terpstra: An Introduction to the Monochord; David Fideler: A Note on Ptolemy's Polychord and the Contemporary Relevance of Harmonic Science; Arthur Versluis: Mysticism and Spiritual Harmonics in Eighteenth-Century England; Joscelyn Godwin: Mentalism and the Cosmological Fallacy; Arthur Versluis: Printing, Memory, and the Loss of the Celestial; Translated by Daniel Willens: Gerhard Dorn's Monarchy of the Ternary in Union Versus the Monomachia of the Dyad in Confusion; Hugh Urban: Imago Magia, Virgin Mother of Eternity: Imagination and Phantasy in the Philosophy of Jacob Boehme; Peter Cawley: The Castle of Heroes: W.B. Yeats' Celtic Mystical Order; Michael Hornum: The Availability of the One: An Interpretive Essay; Christopher Bamford: The Magic of Romance: The Cultivation of Eros from Sappho to the Troubadours; Robin Waterfield: Seating Arrangements in Plato's Symposium; William Blake: All Religions are One; Melitta Rabinovitch: The Dolphin in Greek Legend and Myth; Christine Rhone: Sacred Geography of the Ancient Greeks; David Fideler: The Cosmological Rorschach; Carolyn North: Psalm; Translated by Shawn Eyer: Orphic Hymn to Artemis; John Henry: Reports from Hyperborea; Book Reviews; David Fideler: Books in Brief; Notices.

C’est après une longue attente que le Nº 2 d’ALEXANDRIA est paru ; mais les lecteurs ne s’en plaignent pas, car ce nouveau numéro d’ALEXANDRIA (The journal of the Western Cosmological Traditions), avec plus de 400 pages, est une véritable contribution à l’étude de la Tradition Hermétique.


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JESUS CHRIST, SUN OF GOD: Ancient Cosmology and Early Christian Symbolism. David Fideler. Quest Books. Wheaton, Ill. U.S.A. 1993. 430 pages.

Comme son titre l’indique, c’est une étude approfondie, claire et synthétique sur la Gnose et la Tradition pythagoricienne, hermétique, orphique et chrétienne primitive. Cette œuvre s’appuie sur des textes doctrinaux et l’histoire proprement dite pour nous offrir avec érudition une vision éclairante de la Tradition Ésotérique occidentale, de ses origines mythiques à ses premières formulations philosophiques et théosophiques et leur expression future, où se suivent différentes formes complémentaires d’une même pensée au cours de la succession temporelle, et qui pourrait se prolonger jusqu’à nos jours au travers du Moyen Âge, de la Renaissance et même du monde moderne. En ce qui concerne les premiers siècles du Christianisme, l’on retrouve cette pensée dans les différentes gnoses, chez les Néoplatoniciens, dans les Oracles Chaldéens et dans les Hymnes Orphiques, dans la Gnose de Valentin, chez Origène et Clément d’Alexandrie, dans le Corpus Hermeticum, etc., pour ne signaler que quelques-uns des noms cités par l’auteur.

D’autre part, elle offre la possibilité de travailler avec une gematria du grec (objet de certains éclaircissements de Guénon ­voir Formes Traditionnelles et Cycles cosmiques : "Kabbale et Science des Nombres") en rapport avec la géométrie et la musique (s’appuyant, entre autres, sur les saines influences de J. Mitchell, R. Lawlor et J. Godwin, donc sur un courant de pensée hermétique), c’est-à-dire avec une série infinie de coordonnée et d’analogies ne devant rien au hasard. Mais ce qui attirera probablement le plus l’attention de nos lecteurs, c’est l’établissement d’une correspondance entre Hermès Trismégiste, le Mercure solaire, et Jésus fils de Dieu, deux images du Dieu-Cosmos (Logos), en tant que fils directs du Père, soleils de Dieu, et messagers révélateurs de ses arcanes.

Il conviendrait d’ajouter que le lecteur de culture européenne conventionnelle peut être surpris par la valeur octroyée à certains termes ou à des analogies déterminées, usuels dans les systèmes scientifiques, techniques ou populaires, qui décrivent cependant de façon plastique certaines pensées traditionnelles et doctrinales, et bien que leur expression puisse sembler, à première vue, empruntée aux modèles "new age", ce ne sont que des modalités propres à la "american way".

Cet ouvrage comporte de plus des appendices, des index et une bibliographie soignée.


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CENTRE D’ÉTUDES DE SYMBOLIQUE DE BARCELONE

Fondé en 1978, ce Centre débuta ses activités dans un appartement du premier gratte-ciel construit à Barcelone. Il y eut une grande affluence de public, et son fondateur donna les premiers cours sur l’Introduction au Symbolisme, la Kabbale, le Tarot, l’Alchimie, ainsi que des exercices pratiques sur cela et d’autres thèmes de l’ésotérisme en général. Le Centre ouvrit également ses portes à des moines bouddhistes mahayanas, à des critiques d’art et des écrivains ésotériques qui y donnèrent de courts stages ; il y eut également des cours de symbolisme astrologique, et quelques autres. Ces activités durèrent près de deux ans, quand le siège dut être fermé, pour diverses raisons.

Le Centre fut rouvert par la suite, mais sans quartier général fixe, utilisant les divers salons de conférences, librairies et instituions pour réaliser ses activités. C’est à cette époque que s’ajoutèrent au travail d’enseignement les professeurs José Olives, Manuel Plana, Francisco Ariza et José Manuel Río. Le C.E.S. a poursuivi ses travaux jusqu’à présent, ayant donné de nombreux cours, organisé des conférences et des séminaires (dont celui portant sur "La Symbolique" à l’Université Internationale Menéndez y Pelayo de Santander, en Espagne). De multiples travaux, y compris des voyages guidés en autocar dans divers lieux et villages espagnols, célèbres pour leurs monuments romans et gothiques, afin de connaître in situ les structures symboliques de sociétés où le point de vue traditionnel avait prééminence. Les activités se multiplièrent ces dernières années, et l’AGARTHA, Programme d’Introduction à la Science Sacrée, y vit le jour (voir sur Internet http://introduccionalsimbolismo.com) et qui sera prochainement publié sous forme de livre [Revue SYMBOLOS numéro 25-26, 2003]. C’est également là que naquit la revue SYMBOLOS, et que le premier Symposium en Espagne entièrement consacré à René Guénon eut lieu en 1994. Avec le temps, de nouveaux conférenciers et instructeurs s’y sont joint et ont mené à bien diverses activités.