CAHIERS
DE RECHERCHES ET D'ETUDES TRADITIONNELLES (C.R.E.T.) B.P.
751, 49307 CHOLET Cedex, FRANCE.
Directeur:
Jean-Luc Spinosi. SOMMAIRE Printemps-Été 1993 (Numéro
3): Éditorial (Dominique Devie); Delphes, Centre spirituel
du monde grec (Raul Andrès); Aperçus sur la littérature
orphique (Luc-Olivier d'Algange); Notes sur l'alchimie du Verbe (Luc-Olivier d'Algange); La critique positiviste du freudisme (Dominique
Devie); Sur une réponse du Dr. Schnetzler (Dominique Devie); Quést ce donc que le Big Bang? (Wolfgang Smith); Le principe
d'individuation et son renversement (Jean-Luc Spinosi); Pour en
finir avec quarante années d'impostures schuonesques (Dominique
Devie); Moralité de l'action dans le monde moderne (François
Chenique; Dieu lumière de notre vie (R.P. Georges Lusseaud); Tentative de suicide Quai Saint Michel (Dominique Devie); Les livres
et les revues (Dominique Devie, Jean-Luc Spinosi); Dernières
précisions sur l'affaire Schuon (Dominique Devie).
Il
y a un certain temps que nous avons commencé à recevoir
cette revue et à l’échanger contre SYMBOLOS ;
Monsieur Spinosi, qui la dirige, nous a également demandé
à une occasion notre autorisation d’y publier la traduction d’une
étude de José Antonio Antón, parue dans SYMBOLOS.
Nous avons apprécié les articles signés par Monsieur
Spinosi, Monsieur Olivier d’Algange et d’autres collaborateurs, et leurs
œuvres de pensée traditionnelle publiées par la même
maison d’édition que C.R.E.T., desquelles
nous avons déjà parlé et parlerons encore. De fait,
cette revue s’est montrée cordiale et amicale, puisqu’ils y ont
fait paraître une annonce de SYMBOLOS,
qu’ils qualifièrent, avec plus de bonne volonté que de bon
espagnol, de « SYMBOLOS - Art - Cluture - Gnose » en ajoutant : « Cette revue est un moyen de transmission
de la (des) doctrines traditionnelles ». Nous avons également lu
les apports de D. Devie, toujours intéressants et souvent écrits
avec un acharnement qui n’épargne rien ni personne, et nous voulons
éclairer à ce sujet quelques points touchant la perspective
de SYMBOLOS. Cela dit, précisons que
nous ne parlerons pas de la totalité des écrits de D. Devie
et de son style, également polémiques et désinvoltes
et qui sont le motif actuel d’une petite guerre, mais d’un seul des thèmes
qu’il aborde, celui qui se rapporte à F. Schuon. Pour démêler
et constater le sérieux de ses plaintes, nous lui avons écrit
il y a quelque temps pour lui demander la documentation qu’il offre à
ce sujet ; sa réponse ne nous est cependant pas parvenue.
Nous avons de toute manière pu obtenir par d’autres voies (États-Unis)
des informations sur le personnage, et tout ceci ressemble davantage à
une diffamation ourdie contre F. Schuon par un faux ami et commanditaire
qu’à toute autre chose. D’autre part, ce type de confusion ne ferait
que démontrer le sacrifice exigé de cette personne, comme
cela a été le cas, dans toutes les traditions, d’innombrables
témoins (=mártys,-yros, en grec) condamnés
par erreur, ou par malveillance et toute sorte de jalousies et envies,
outragés dans leur honneur et leur dignité. Ce qui attire
spécialement l’attention, c’est que ce soit précisément
une fracture morale et que celui qui, selon P. Sérant (René
Guénon, Le Courrier du Livre, Paris 1977, p. 211) « discuta
les 'positions' de René Guénon » ce que Sérant,
résumant Schuon, affirme en disant que "Sans la 'qualification'
morale, la 'qualification' spirituelle est pratiquement inopérante",
se voit mêlé à des dénonciations sur le sexe
et autres sujets de ce genre. Nous croyons quant à nous que la
conduite de F. Schuon durant de longues années de sa vie ne correspond
pas aux faits qu’on lui impute. Mais nous voulons profiter de l’occasion
pour faire remarquer quelque chose dont F. Schuon n’est pas innocent,
question qui nous semble par ailleurs beaucoup plus grave que ce qui précède.
En effet, il s’agit de l’énorme erreur de confondre métaphysique
et religion, sophia et simple piété, et d’assimiler
erronément tout ce qui est sacré et traditionnel aux œillères
de la religion, attitude que Guénon ne cessait de rejeter en raison
de l’inversion de ces ordres entre eux, comme la voûte céleste
et la demi-sphère de la terre, la principale étant bien
entendu primordiale, c’est-à-dire la première par rapport
à la seconde, ce qui est d’autre part la seule façon de
pouvoir les concilier. Nous ne prétendons pas indiquer ici la quantité
impressionnante d’équivoques, d’inexactitudes et de confusions
qui peuvent découler de cette division mal comprise et mal faite,
sinon répondre à certains correspondants qui nous ont demandé
pour quelle raison le nom de Schuon n’apparaît pas dans les bibliographies
de mes livres et dans les pages de SYMBOLOS.
A
cet effet, nous souhaitons déclarer :
1)
Le groupe qui édite SYMBOLOS,
et concrètement son directeur, ne connaît pas indirectement
l’œuvre de Guénon, sinon qu’il s’est directement abreuvé
de ses livres. D’autre part, ce groupe est né seul et ne s’est
formé que comme héritier d’une grande Tradition, la Tradition
Hermétique, et d’un dieu trois fois grand, le Mercure Solaire ;
en conséquence, les auteurs qui chez C.R.E.T. sont objets de polémique, ne font pas partie de la formation intellectuelle
des rédacteurs de SYMBOLOS,
qui ont reçu d’autre part une initiation traditionnelle non religieuse
(mais en aucune façon antireligieuse) suggérée par
leur guide lui-même, René Guénon.
2)
Dans notre premier numéro, l’on parlait justement de ne pas entrer
dans des polémiques inutiles ne menant qu’à la désunion
de ceux que touche la pensée métaphysique et la doctrine
exposée par Guénon comme personne durant ce siècle,
et par voie de conséquence, à la formation de "chapelles",
souvent frustrantes du point de vue de la Connaissance et la possibilité
de l’atteindre.
3)
Nous ne sommes pas "guénoniens" : nous ne croyons
pas à son infaillibilité personnelle, sinon à l’infaillibilité
de ce qu’il soutient, quoique nous croyons que toute son œuvre est une
voie vers la Gnose. Certaines de ses opinions ne sont pas toujours exposées
d’une façon exhaustive ni fondées, dans certains cas par
manque d’information disponible à cette époque (plus de
soixante ans se sont écoulés depuis ses premières
publications) ; il faudrait y ajouter les différences d’un
langage qui a changé si rapidement dans l’actualité, en
même temps que les schémas du monde moderne, et qui rendent
difficiles la compréhension de certains mots (par exemple, "une
humanité" et même de certains concepts, ce qui ne veut
absolument pas dire qu’ils soient inexacts, mais qu’ils doivent être
placés dans leur perspective historique et dans leurs circonstances
de temps, de lieu, et de forme.
4)
Notre intérêt envers les Précolombiens, les Amérindiens
et les cultures archaïques en général est évident,
sujets que Guénon mentionne à peine, et que Schuon a traité
dans plusieurs articles et prologues, bien que sa production soit maigre
en regard de l’énorme masse d’informations et d’études qui
existent depuis l’époque même où ces cultures ont
été connues, il n’a donc en rien influencé nos investigations
et n’a pas même éveillé notre curiosité envers
elles, car notre intérêt existait depuis bien des années
avant de lire ces articles (par notre propre condition d’Américains)
et même de connaître les excellents travaux de J. Eppes Brown
à ce sujet.
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ELEMENTS
DE DOCTRINE TRADITIONNELLE.
Jean-Luc Spinosi. C.R.E.T. BP 751, 49307
CHOLET Cedex, France. 91 p.
L’auteur
commence son œuvre en l’assimilant à la pensée de Guénon,
sans prétendre la résumer et encore moins l’analyser, selon
ses propres paroles ; mais cette influence intellectuelle joue avec
bonheur sur les textes qui suivent, dans lesquels il développe
avec lucidité les points de vue de différentes traditions,
et les siens, par rapport à l’œuvre de Guénon qu’il éclaire
depuis diverses perspectives. Et la plus grande vertu de ces études
est peut-être de raviver la pensée traditionnelle, de la
main du cheikh Abdel Wâhed Yahia, au moyen de son assimilation intériorisée
appliquée aux images, aux recherches et connaissances personnelles
de J. L. Spinosi, projetées sur son entourage culturel. Surgissent
ainsi une grande quantité de développements réussis
et de constats en tous genres pas seulement érudits, appliqués
au monde moderne et d’une grande utilité pour les contemporains
qui n’ont pas cessé de rechercher la Connaissance. Ce défilé,
où sont présents la majeure partie des thèmes fondamentaux
de l’ésotérisme ainsi que les mouvements culturels s’ajustant
à la Philosophia Perennis et les auteurs doctrinaux les
plus marquants, sujets exprimés avec ordre, clarté et parfois
une impertinence lapidaire, comporte les items les plus importants d’un
parcours intellectuel (soit spirituel, dans la terminologie de Guénon)
qui signalent un auteur remarquable en général, et en particulier
dans son domaine.
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CAHIERS
DE RECHERCHES ET D'ETUDES TRADITIONNELLES (C.R.E.T.) B.P. 751, 49307 Cholet Cedex, FRANCE. Directeur:
Jean-Luc Spinosi.
Nº
4. SOMMAIRE: Jean-Luc Spinosi: Editorial; Nicolas: La
calligraphie chinoise; Dominique Devie: Les «tartarinades» de Connaissance
des Religions; François Chenique: Moralité de l'action
dans le monde moderne (suite et fin); Dominique Devie et Jean-Luc
Spinosi: Les colloques, les livres et les revues; Enquête auprès
de nos lecteurs.
Les
apports de D. Devie sont très critiques et intéressants.
Nous attirons l’attention sur « le coin des livres », un travail
méritoire qui occupe la troisième partie de la publication.
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DOSSIER
"AFFAIRE SCHUON",
Dominique Devie, Librairie Osiris, 8 rue de Paris, F-06000 Nice, 1994.
118 p.
Comme
nous l’avons rapporté dans le Nº 7 de SYMBOLOS,
nous avons reçu, à notre demande, ce dossier intitulé
« Affaire Schuon » compilé par Dominique Devie, très
instructif sous certains aspects, qui traite de certaines conduites morales
soi-disant honteuses attribuées à F. Schuon, qui lui valurent
d’être cité par l’État du Colorado, États-Unis,
se référant spécialement à certains comportements
infligés à de jeunes élèves qu’il enseignait
(mais pas de sa tarîqah qui était complètement
intérieure comme le précise l’épouse de l’inculpé).
Commençons
en disant que, dans l’une des pages d’introduction à ce dossier,
l’auteur trouve qu’il semble exister dans les différentes données
présentées une base naturelle qui confirmerait les rumeurs
sur certains comportements de F. Schuon, et surtout sur ses enseignements
dont la confusion des formes traditionnelles (erreur que Guénon
avait relevée) représenterait des miscellanées apparentées
à celles, analogues, de la "Nouvelle Ère", bien
qu’il soit affirmé par ailleurs que ce rapport n’examine qu’accessoirement
les questions de doctrine (qui pourraient cependant être étudiées
à une autre occasion), et que le thème central de cet ouvrage
soit la personnalité et l’attitude de ce « maître »
(le titre et les guillemets sont de D. Devie), qui le désignent
comme une idole déchue. Une biographie de Schuon est également
publiée par l’auteur, avec les informations qu’il a pu réunir,
et il prie qui aurait des renseignements à ce sujet de les lui
envoyer, afin qu’il puisse compléter son compte-rendu, et également
qui aurait connu ses enseignements et ceux de ses adeptes (ou ses
sbires, selon Devie).
Nous
ne pouvons quant à nous que ressentir de la stupéfaction
devant tout cela, car si nous ne sommes pas d’accord avec Schuon en matière
de doctrine, nous le sommes dans la mesure où son œuvre est extraite,
pour la plus grande part, de la synthèse de René Guénon,
sans les différences morales et religieuses que Schuon a signalées
dans le but d’être différencié de celui à qui
il doit ce qu’il a, encore qu’il le nie ou le relativise (soulignons également
les formules maniérées et recherchées de sa prose,
qui lui font écrire "littérature" en permanence),
et il ne nous reste qu’à nous étonner de ces écarts
de conduite précisément de qui a fait de la moralité
et de la religion ses divergences avec notre guide intellectuel.
Nous
nous sentons en vérité affligés par ce qui est arrivé
à F. Schuon, bien que nous pensions que ses tribulations sont une
machination ourdie par un faux ami, qui lui a fait payer une dette comme
beaucoup d’autres sur la voie de l’ésotérisme au prix d’un
témoignage qui lui rendrait plutôt sa dignité ;
Il semblerait cependant, à travers les documents et les commentaires
qu’il publie, que Dominique Devie pense autrement. Parmi beaucoup d’autres
textes compris dans ce dossier, nous avons particulièrement remarqué
ceux que signe G. Manara et ceux des pages 67 et 68, où il est
décrit comme un authentique saint soufi en contact direct avec
les écoles de Vedânta de l’Inde qui le reconnaissent comme
tel, en contradiction avec les plaintes dont il a été l’objet
aux États-Unis. La vie ne serait-elle pas au fond le fruit d’une
bataille cosmique ?
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CAHIERS
DE RECHERCHES ET D'ETUDES TRADITIONNELLES (C.R.E.T.). BP 751, 49307 Cholet Cedex, France. Directeur: Jean-Luc Spinosi.
Nº
6 : automne - hiver 1994. 148 pages. SOMMAIRE: Dominique Devie: Quoi de neuf pour 1995? (Editorial);
J.-L. Spinosi: Le Cercle de Recherches et d'Études Traditionnelles;
Id.: Axes et thèmes de la métaphysique; J.R.L.: Maître Eckhart: La Félicité Intellective; Luc-Olivier
d'Algange: Hymne à l'Âme du Monde; J.-L. Spinosi: Les contes de ma Mère l'Oie (messagère); Dominique
Devie: Histoire de "corbeaux"…; Id.: Michel Bertrand et la "Myriam";
Id.: Faut-il euthanasier "Connaissance des Religions"?; Id.: Les
attaques occultes de Jacques Viret contre "Le Tempérament Musical";
Id.: "Affaire Schuon", les derniers rebondissements; Id.: Droit
traditionnel et droit moderne; Père Georges Lusseaud: Réflexions
sur théologie, dogmes et hérésie; Dominique Devie: Rapport sur les méthodes de désinformation de nos adversaires;
Id.: Clavelle /Reyor, la loge "Les trois Anneaux" et le "Document confidentiel
inédit"; Id., Oliver Ledaire et J.-L. Spinosi: Les libres
et les revues.
La
considérant confuse, "littéraire" et terriblement
ennuyeuse, quoique brillante par éclairs, nous étions peu
nombreux à avoir lu l’œuvre de Schuon qui, semblait-il, n’ajoutait
rien à celle de Guénon ; mais à la suite des
derniers événements, nous nous sommes forcés à
relire ses articles dans lesquels nous avons trouvé, à notre
grande surprise, beaucoup de mauvaises interprétations doctrinales
(et pas seulement des différences de détail avec ce que
soutenait Guénon et la Tradition Hermétique), volontaires
ou non. Nous ne savions rien non plus de sa vie ni de sa secte, que nous
ne connaissions que vaguement par les activités de ceux dont nous
découvririons plus tard qu’ils étaient ses sbires tout en
le taisant, de ceux que nous croyions être les responsables des
imbroglios et des déformations doctrinales que nous avions connus,
n’attribuant à Schuon que ses limitations générales
parmi lesquelles le moralisme et le sentimentalisme humaniste et religieux.
Toutefois, une lecture plus attentive de son œuvre (ce qui peut positivement
représenter un sacrifice) nous a menés à la découverte
de nombreuses "perles" de cet adorateur du Démiurge dans
sa version aseptisée, et que nous publierons dans la mesure de
nos possibilités, selon le temps et l’espace (surtout mental) dont
nous disposons. Nous n’avons pas même cru dans un premier temps
aux accusations formelles de M. Koslow, accordant le bénéfice
du doute, car nous l’imaginions comme un faux ami, chose très courante
actuellement aussi, et c’est ce que nous avons dit dans le numéro
7 de SYMBOLOS. Dans le même numéro,
nous avons également manifesté avec ingénuité
que tout ceci pourrait être pour Schuon une "épreuve"
finale qui le grandirait en en faisant un "martyr", ce qui a
complètement perdu son sens devant l’orgueil dont lui-même
et ses acolytes ont fait preuve en ces circonstances. Nous devons cependant
aux responsables du C.R.E.T., et à
Dominique Devie en particulier, d’avoir eu à réfléchir
à fond au sujet de ce personnage et aussi de M. Koslow, et, avec
Monsieur Devie, nous avons conclus à la véracité
du témoignage du second, qu’il expose dans son livre sur la secte
et le culte schuonien et tout ce qu’il représente, bien que nous
ne coïncidions certes pas avec la totalité de ses points de
vue, tout comme avec ceux de Dominique Devie, avec lequel il est en outre
bien difficile de coïncider en tout, ou même en partie, vu
l’étendue de la gamme d’approches et d’angles qu’il exprime.
D’autre
part, messieurs Spinosi et Devie ont déjà publié
sur le sujet qui nous occupe, et avec courage, vu les circonstances, un
matériel considérable, et personne ne les mentionne, ce
qui semble être un complot de silence significatif.
Il
est en tout cas rafraîchissant d’entendre une voix de ce genre dans
un milieu fantomatique de vieux dévots qui n’ont cessé de
débattre et discuter depuis cinquante ans si le baptême possède
oui ou non des effets initiatiques. Mais le C.R.E.T. n’est pas seulement cela, et ce media ne pourra pas être laissé
de côté lorsque s’écrira enfin l’histoire de cette
période, car beaucoup de ses informations ne sont pas de simples
suppositions ou "commérages", mais sont au contraire
parfaitement documentées. Monsieur Devie a ainsi édité
un matériel qui comprend le Dossier "Affaire Schuon",
ou Les tribulations d’une idole déchue, résumé
du livre de M. Koslow et autres textes, que nous jugeons d’intérêt
pour les lecteurs stimulés par le sujet. Il faut enfin souligner
que, encore qu’il s’agisse de diminuer le mérite de cette revue,
qui a déjà été condamnée par les « mandarins »
(ainsi que J.-L. Spinosi nomme ces inquisiteurs de l’ésotérisme),
l’on ne peut nier son importance "sociologique" en cela qu’elle
rejette, d’une façon presque générationnelle, les
us et coutumes d’un actuel "monde" ésotérique
endormi, et qu’elle représente surtout une plus ample ouverture
pluri-dimensionnelle qui s’oppose logiquement à l’étroitesse
de vues de l’attitude religieuse dans son triple versant : pieux,
dogmatique et intransigeant. |