FEDERICO GONZALEZ - MIREIA VALLS |
ÉPILOGUE |
Nous avons déjà dit qu’avant l’apogée de la Cabale de Safed, et bien sûr celui des Hassidim, la Cabale étaient entrée dans le reste de l’Europe, propagation qui s’est produite au Moyen Âge en partant de Provence vers d’autres pays et leurs communauté juives qui n’étaient pas exclusivement celles d’Espagne. Ce mouvement d’expansion de la pensée cabalistique, c’est-à-dire métaphysique, dans tout l’occident, coïncide avec le dévoilement progressif des mystères et arcanes de ces disciplines et leur connaissance dans les milieux chrétiens, qui aura lieu à la Renaissance et sera étroitement lié à l’expulsion d’Espagne des enfants d’Israël. Ce monde recevra le nom de Cabale Chrétienne, mais c’est en réalité l’union d’une pensée originelle commune qui devrait s’appeler Cabale Hermétique, bien qu’elle soit également chrétienne et alchimique (Hermès et Metatron symbolisent l’or chimique, ou le Christ intérieur. Nous avons étudié dans ce volume les antécédents de la Cabale –éclatants ou scintillants–, et ce qu’est cet art, paraphrasant pour une grande part les sages qui l’ont édifiée et adorée, tentant par là de donner une fresque, un panorama de ce qu’est et ce que cherche cette discipline, et toutes les disciplines qui la composent comme la science des nombres et des lettres, celle des cycles et des rythmes, et toujours celle de la conjonction des opposés dans l’athanor de l’âme. Dans un autre travail nous poursuivrons nos investigations sur les dérivations de la pensée des cabalistes en Occident, en particulier en Italie et en Allemagne, puis dans l’Europe toute entière, jusqu’à nos jours. Nous voudrions dédicacer ce livre à tous les «chercheurs» qui désirent connaître leur propre secret. |
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